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Le fabricant américain premium de pneus Goodyear, troisième mondial (il propose 10 gammes différentes de pneus pour voitures particulières et 8 pour véhicules industriels), soutient le Championnat FIA European Truck Racing dont il est le fournisseur officiel, et a pour objectif la neutralité carbone mondiale d’ici 2050. D’ici la fin de la décennie, il prévoit de commercialiser un pneu 100% durable.
Goodyear prépare ses pneus entièrement durables
Pour l’instant, il a atteint 63% en ce qui concerne les pneus pour camions (90% pour les voitures) grâce à l’utilisation de matériaux « alternatifs ». Actuellement, 21 matériaux sont utilisés, dont certains sont inédits, comme le noir de fumée produit à partir des résidus de combustion du méthane : « Il donne la couleur, mais il est principalement utilisé pour la vulcanisation », explique la Direction Marketing de la multinationale américaine. Ainsi que des coques de riz ou de l’huile de betterave. Goodyear utilise également des plastiques recyclés (au lieu du PET « traditionnel ») pour fabriquer les filaments des pneus.
Mais le fabricant américain met également à disposition des gestionnaires de flottes 3 technologies clés pour rendre leur gestion plus efficace.
- Checkpoint, un équipement adapté aux gros volumes qui permet d’accélérer les temps de vérification de l’usure des pneus, de leur pression et d’autres paramètres susceptibles d’influencer la consommation et donc les coûts.
« Nous pouvons être encore plus durables et nous y travaillons », déclare Goodyear, « mais l’avenir réside dans la connectivité et les services que nous pouvons offrir à nos clients. Nous voulons devenir la référence en matière de gestion personnalisée de flottes ».
Un quart du chiffre d’affaires de Goodyear est lié aux véhicules industriels : la majeure partie de la production provient du Luxembourg où, avec environ 3 000 employés, la multinationale est l’un des principaux employeurs. Actuellement, l’entreprise américaine dispose de deux sites et d’un centre de recherche et développement. « Nous travaillons sur des solutions sur mesure en fonction des besoins du client ».
En travaillant uniquement sur la pression, qui doit être calibrée en fonction du type d’utilisation et du trajet, il est possible d’économiser jusqu’à 0,5 l/100 km, ce qui équivaut à une réduction de 2% des émissions de CO2. Grâce à l’optimisation des temps de maintenance, il est possible de prédire et de réduire les retards de 15%, de réduire la charge administrative de 5% et même de freiner le vol de pneus jusqu’à 3%. Des services similaires à ceux proposés aux entreprises de transport routier en Europe sont déjà en cours de test aux États-Unis pour les particuliers : ils arriveront officiellement sur le marché européen d’ici 2027.
